Fiscalité

La fiscalité désigne l'ensemble des règles et des lois qui régissent la perception des impôts et des taxes par les autorités publiques, qu'il s'agisse d'impôts directs (sur le revenu, sur les sociétés, etc.) ou d'impôts indirects (TVA, taxes locales, etc.). Elle concerne les particuliers, les entreprises et toutes les personnes physiques ou morales assujetties à des obligations fiscales.

Types d'impôts courants en France :

  1. Impôt sur le revenu (IR) :
    Il s'applique sur les revenus des particuliers, comme les salaires, les revenus fonciers, les pensions, etc. Le montant de l'impôt dépend des tranches de revenus, qui varient en fonction du montant perçu.

  2. Impôt sur les sociétés (IS) :
    Cet impôt concerne les entreprises et est calculé sur leurs bénéfices. Le taux standard est de 25%, mais des taux réduits peuvent s’appliquer selon la taille de l'entreprise.

  3. TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) :
    C’est un impôt indirect payé par le consommateur, mais collecté par les entreprises lors de la vente de biens ou de services. Le taux normal est de 20%, mais il existe des taux réduits pour certains produits (5,5% pour les produits alimentaires, par exemple).

  4. Impôt sur la fortune immobilière (IFI) :
    Il concerne les patrimoines immobiliers d'une valeur supérieure à 1,3 million d’euros. Les biens immobiliers détenus par une personne sont taxés, mais certains biens peuvent être exonérés.

La fiscalité des produits d'épargne :

Les produits d'épargne, comme les livrets d'épargne ou les dépôts à terme, sont également soumis à une fiscalité, qui peut varier en fonction du type de produit.

  1. Livret A, LDD, LDDS :
    Les intérêts générés par ces livrets sont exonérés d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux (au taux de 17,2%). Cependant, ces livrets sont soumis à un plafond de dépôt.

  2. Comptes à terme :
    Les intérêts des comptes à terme sont soumis à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Vous pouvez choisir d'imposer ces intérêts à travers un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% ou bien d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu si cela est plus avantageux.

  3. Assurance-vie :
    Les gains réalisés sur une assurance-vie sont soumis à une fiscalité avantageuse, selon la durée du contrat et le montant des primes versées. Après 8 ans de contrat, les gains bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple, avant de soumettre les gains aux prélèvements sociaux et à l'impôt sur le revenu.

  4. Plan d'Épargne en Actions (PEA) :
    Les revenus générés par un PEA sont exonérés d’impôt sur le revenu après 5 ans de détention, mais restent soumis aux prélèvements sociaux.

Les prélèvements sociaux :

Les prélèvements sociaux (17,2%) s'appliquent sur les revenus du capital (intérêts, dividendes, plus-values) et sont prélevés à la source sur la plupart des produits d'épargne.

Conclusion :

La fiscalité des épargnes est importante à comprendre pour optimiser ses placements. Certains produits bénéficient d’avantages fiscaux (livrets d'épargne, assurance-vie, PEA), tandis que d'autres, comme les comptes à terme, sont plus lourdement taxés.